Jean-Pierre se réveille à l’hôpital « cassé » de partout. Que lui est-il arrivé ? Il ne s’en rappelle pas. On lui parle d’un accident et qu’il a eu beaucoup de chance.

Cloué sur son lit d’hôpital, ce septuagénaire, veuf et sans enfant, n’a pas grand-chose d’autre à faire que de réfléchir à sa vie. Il doit bien l’admettre, il n’est pas un modèle de tolérance ou d’altruisme, bien au contraire, il serait plutôt la définition même de l’égoïsme.

Au cours de son séjour, il sera amené à faire la rencontre de personnages inattendus. Cette immobilisation forcée va lui apprendre la beauté de la nature humaine et, sous ses airs bourrus et cyniques, se révéler surtout une grande solitude.

Alors, Jean-Pierre va décider de soigner autant son corps que son âme.

Avec un humour caustique et un sens comique de la formule et de la répartie, ce livre nous dresse un tableau doux-amer de l’hôpital, mais également de la solitude. Nous avons tous dans notre entourage une personne d’un certain âge pas vraiment bienveillant avec autrui. Mais avant de ranger ces personnes dans la case « aigri, méchant, égoïste .. » arrêtez-vous deux minutes pour comprendre leur histoire, car derrière leurs airs de « tatie Danielle » se cache peut-être simplement une grande solitude.

Bonne lecture
Sandra